Parmi les attributions du comité social et économique (CSE) d’une entreprise figure l’offre d’œuvres sociales, au titre des avantages accordés aux salariés.
La loi fixe une liste d’activités sociales et culturelles (ASC) autorisées par la loi pour le CSE. D’autres, en revanche, sont exclues du périmètre des ASC.
Les actions répondant à la qualification de « sociales et culturelles »
Les activités proposées par le CSE sont considérées comme « sociales et culturelles » si leur objectif principal est d’améliorer le bien-être des employés, tant sur le plan professionnel que personnel. Non obligatoires sur le plan légal, elles doivent s’adresser à l’ensemble du personnel, sans discrimination.
Cette définition ouvre un vaste champ d’action pour le Comité qui souhaite mettre des ASC en place. Dans le Code du travail, à l’article R2312-35, figure ainsi :
- les institutions sociales de prévoyance et d’entraide, telles que les caisses de retraite, les mutuelles ou les associations de soutien aux salariés en difficulté ;
- les organismes sociaux de prévoyance et d’entraide tels que les établissements de retraite ;
- les initiatives axées sur l’amélioration du bien-être des collaborateurs et de leurs familles (cantines, crèches, colonies de vacances, etc.) ;
- les activités sportives ou de loisirs, dont tous les parcs de loisirs, sans exception ;
- les entités axées sur le volet éducatif au sens large comme les bibliothèques, les centres de formation professionnelle et d’apprentissage, ou les écoles d’entreprise ;
- certaines prestations sociales, telles que les services de santé au travail, d’assistance sociale ou de logement.
Les parcs de loisirs, pour s’amuser en famille ou entre amis
Pour les gestionnaires d’un comité social et économique (CSE), trouver les idées d’activités de loisir à proposer aux salariés de l’entreprise représente un défi de taille. L’objectif est en effet de satisfaire le plus grand nombre de personnes malgré les divergences de centres d’intérêt.
Les parcs d’attraction offrent une palette de possibilités aux CSE et les salariés. Après avoir reçu un budget d’activités sociales et culturelles (vacances, Noël, fêtes des pères, fêtes des mères, etc.), rien de tel que les parcs d’attractions pour s’amuser à plusieurs. Cela tombe bien, la France en compte plusieurs, entre Eurodisney, le Futuroscope, le parc Astérix, le Puy du Fou, Promoparcs, Aventure Floreval, etc. Les grands et les petits apprécient aussi les escape games, de plus en plus populaires, mais aussi les bowlings, ou encore les zoos, qui remportent toujours un franc succès auprès des enfants. Les options ne manquent pas pour un moment de divertissement et de challenge.
Historiquement, les parcs d’attraction devaient s’affilier aux supports de paiement (chèque, carte cadeau) mis à disposition par les CSE aux salariés. Si le parc de loisirs n’est pas référencé auprès du moyen de paiement, les salariés sont dans l’incapacité d’utiliser leurs cagnottes et se rabattent vers d’autres activités. Heureusement, des acteurs comme ma carte vacances offrent de la souplesse et libère les paiements des salariés, puisque la carte est acceptée par défaut, sans affiliation.
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